Le sujet proposé est un croquis ou croquis aquarellé.
Très simplement, un arbre est constitué d’un tronc, de branches et de feuilles… C’est parti !

La mise en page

On pose l’esquisse sans les détails wink

En règle générale, on ne démarre pas le dessin tout en bas de la feuille, et on ne le termine pas tout en haut, il
faut laisser « respirer » votre sujet.
Avec un crayon à papier, poser :
– Le tronc plus ou moins large
– Les grosses branches
– La contour du feuillage ainsi que quelques masses intérieures
– Prévoir une zone pour l’ombre projetée au sol
– Une ligne d’horizon qui intègre l’arbre dans un environnement
Cette étape doit être rapide, on prend ensuite du recul et on peut à ce moment décider d’agrandir, rapetisser,
déplacer le sujet. Dès que la mise en page nous convient, on passe à l’étape suivante…

Le dessin

L’esquisse posée succinctement sert de base pour travailler le dessin.
Avec un feutre noir, tracer : d’une main légère et avec des intensités variables
– Le tronc
Le trait est vibrant et s’ interrompt par endroit afin de créer des zones aérées, laissant circuler la lumière.
Ceci est valable pour l’ensemble du dessin et de vos productions plus généralement.
Afin de poser l’arbre (et qu’il n’est pas un effet flottant) il est important de le lier au sol avec une petite ligne.
A droite ou à gauche, elle peut se fondre avec l’ombre.
– Les branches
Souvent visibles à la base, elles sont ensuite interrompues par les masses de feuillage et de plus en plus fines.
– Le feuillage
Il peut être posé par masse en découpant des formes sur les premiers et les arrières plans.
Variez l’appui du feutre plus intense devant et plus léger à l’arrière.
Ne pas oublier de laisser des vides pour la circulation de la lumière
– L’environnement
Poser l’ombre qui démarre à la base du tronc et s’étire sur le côté! Évitez l’erreur du débutant avec une
ombre qui descend tout droit, on réserve cela pour les reflets…
Un filet en arrière-plan vient marquer la ligne d’horizon. Elle s’ interrompt derrière le tronc afin de bien
dégager la lecture de l’arbre. Poser ensuite quelques herbes pour animer le décor.

     

    Le volume

    Il est rendu par les ombres et lumières. Ici elles sont travaillées en deux temps avec :

    La Couleur

    L’aquarelle est travaillée avec des teintes brunes et bleues donnant un coté imaginaire
    au dessin.
    Dans un premier temps on pose les bruns du plus clair au plus soutenu. Ensuite Les bleus clairs puis soutenus.
    Avant que le bleu ne sèche, insérez des bruns pour créer de nouvelles nuances. Les bleus Indigo et de bleu de
    Prusse permettrons d’obtenir des ombres profondes.
    Vous pouvez colorer l’ombre et la ligne d’horizon en même temps que vous travaillez l’arbre. Cela permet de
    bien faire tourner la couleur dans le tableau…

    Les Hachures

    Le feutre est posé en hachures avec un balayage plus ou moins appuyé.
    Gardez des zones blanches pour les valeurs les plus claires, puis posez les valeurs moyennes et fortes.
    Dans le dessin aquarellé, les hachures sont plus légères car le travail des valeurs est complété par la couleur.
    En revanche, vous pouvez pousser les hachures plus loin si votre dessin reste en noir et blanc avec des hachures très claires et d’autre très foncées.
    Mon conseil : plus le contraste des valeurs sera élevé, plus le volume sera prononcé ! Alors n’hésitez pas à « forcer » un peu le dessin.

    Astuce : Ne gommez pas le crayon à papier, en restant présent, il accentuera le côté « croqué » et donnera plus de vie à votre dessin wink

    Laisser parler votre imaginaire en créant des formes et des couleurs personnelles … tout est permis !!
    A vos crayons !!

       

      Matériel utilisé

      • – Crayon à papier HB
      • Petit feutre noir pigment liner 0,1 résistant à l’eau de la marque Staedler
      • Aquarelle Extra-Fine de Winsor et Newto
        •  Bleu de Prusse
        • Bleu Indigo
        • Terre de sienne brulée
        • Terre d’ombre brûlée
      • Pinceaux d’aquarelle N°16 de la marque Raphaël – petit gris pur
        J’ai mes pinceaux depuis longtemps mais si vous souhaitez protéger les petits gris, il existe maintenant de très bonnes imitations qui peignent « presque » pareil wink
      • Papier: j’ai testé un nouveau papier, le Bamboo de la marque Hahnemühle 265 gr 90% de fibres de bambou et
        10% coton, sans acide. Surprenant ! Il accroche beaucoup sous le pinceau et le rendu est un peu brut. Je pense
        qu’il n’ai pas très adapté aux purs aquarellistes en revanche il est sûrement très intéressant pour les techniques mixtes de par sa bonne tenue. A tester…
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