Atelier dessin de modèle vivant

Atelier dessin de modèle vivant

Participez à un nouvel atelier de dessin de modèle vivant, le vendredi 29 mars 2024. Pour l’occasion, l’association du RIFF a le plaisir de recevoir Cécile Ravault, professeure des Beaux Arts de Lyon.

 

Comment se déroule l’atelier de dessin de modèle vivant ?

Que vous soyez débutants ou expérimentés, vous êtes les bienvenus. La séance dure trois heures avec un modèle qui posera pour l’occasion. À mi-parcours de la session, une pause vous permettra d’échanger et partager autour de vos créations respectives. Chaque participant apporte son propre matériel. L’atelier est ouvert à tous et à toutes, adhérents comme non adhérents à l’association.

 

Informations et modalités d’inscription à l’atelier

  • Horaires : 19 h à 22 h
  • Adresse : Maison des Arts et de la Culture – 175, route de Pont de Chéruy 69124 Colombier Saugnieu
  • Tarif : 32 € par personne
  • Inscriptions : contactez Christelle Granotier notre coach dessin et peinture au 06 08 88 83 45
Atelier Modèle Vivant

Atelier Modèle Vivant

Participez a un atelier modèle vivant de 3h incluant une petite pose détente des dessinateurs et du modèle.

Date des ateliers :

  • 30 juin 2023
  • 27 octobre 2023
  • 24 novembre 2023
  • 22 décembre 2023

TARIFS VARIABLES selon modèle, en atelier libre ou avec professeur et nombre de participants.

Renseignements :

  • Lucie Boy 06.11.23.77.80
  • Cristel Granotier 06.08.88.83.45

 

AFFICHE DE L’EVENEMENT

Tutoriel – Comment dessiner un arbre ?

Tutoriel – Comment dessiner un arbre ?

Le sujet proposé est un croquis ou croquis aquarellé.
Très simplement, un arbre est constitué d’un tronc, de branches et de feuilles… C’est parti !

La mise en page

On pose l’esquisse sans les détails wink

En règle générale, on ne démarre pas le dessin tout en bas de la feuille, et on ne le termine pas tout en haut, il
faut laisser « respirer » votre sujet.
Avec un crayon à papier, poser :
– Le tronc plus ou moins large
– Les grosses branches
– La contour du feuillage ainsi que quelques masses intérieures
– Prévoir une zone pour l’ombre projetée au sol
– Une ligne d’horizon qui intègre l’arbre dans un environnement
Cette étape doit être rapide, on prend ensuite du recul et on peut à ce moment décider d’agrandir, rapetisser,
déplacer le sujet. Dès que la mise en page nous convient, on passe à l’étape suivante…

Le dessin

L’esquisse posée succinctement sert de base pour travailler le dessin.
Avec un feutre noir, tracer : d’une main légère et avec des intensités variables
– Le tronc
Le trait est vibrant et s’ interrompt par endroit afin de créer des zones aérées, laissant circuler la lumière.
Ceci est valable pour l’ensemble du dessin et de vos productions plus généralement.
Afin de poser l’arbre (et qu’il n’est pas un effet flottant) il est important de le lier au sol avec une petite ligne.
A droite ou à gauche, elle peut se fondre avec l’ombre.
– Les branches
Souvent visibles à la base, elles sont ensuite interrompues par les masses de feuillage et de plus en plus fines.
– Le feuillage
Il peut être posé par masse en découpant des formes sur les premiers et les arrières plans.
Variez l’appui du feutre plus intense devant et plus léger à l’arrière.
Ne pas oublier de laisser des vides pour la circulation de la lumière
– L’environnement
Poser l’ombre qui démarre à la base du tronc et s’étire sur le côté! Évitez l’erreur du débutant avec une
ombre qui descend tout droit, on réserve cela pour les reflets…
Un filet en arrière-plan vient marquer la ligne d’horizon. Elle s’ interrompt derrière le tronc afin de bien
dégager la lecture de l’arbre. Poser ensuite quelques herbes pour animer le décor.

     

    Le volume

    Il est rendu par les ombres et lumières. Ici elles sont travaillées en deux temps avec :

    La Couleur

    L’aquarelle est travaillée avec des teintes brunes et bleues donnant un coté imaginaire
    au dessin.
    Dans un premier temps on pose les bruns du plus clair au plus soutenu. Ensuite Les bleus clairs puis soutenus.
    Avant que le bleu ne sèche, insérez des bruns pour créer de nouvelles nuances. Les bleus Indigo et de bleu de
    Prusse permettrons d’obtenir des ombres profondes.
    Vous pouvez colorer l’ombre et la ligne d’horizon en même temps que vous travaillez l’arbre. Cela permet de
    bien faire tourner la couleur dans le tableau…

    Les Hachures

    Le feutre est posé en hachures avec un balayage plus ou moins appuyé.
    Gardez des zones blanches pour les valeurs les plus claires, puis posez les valeurs moyennes et fortes.
    Dans le dessin aquarellé, les hachures sont plus légères car le travail des valeurs est complété par la couleur.
    En revanche, vous pouvez pousser les hachures plus loin si votre dessin reste en noir et blanc avec des hachures très claires et d’autre très foncées.
    Mon conseil : plus le contraste des valeurs sera élevé, plus le volume sera prononcé ! Alors n’hésitez pas à « forcer » un peu le dessin.

    Astuce : Ne gommez pas le crayon à papier, en restant présent, il accentuera le côté « croqué » et donnera plus de vie à votre dessin wink

    Laisser parler votre imaginaire en créant des formes et des couleurs personnelles … tout est permis !!
    A vos crayons !!

       

      Matériel utilisé

      • – Crayon à papier HB
      • Petit feutre noir pigment liner 0,1 résistant à l’eau de la marque Staedler
      • Aquarelle Extra-Fine de Winsor et Newto
        •  Bleu de Prusse
        • Bleu Indigo
        • Terre de sienne brulée
        • Terre d’ombre brûlée
      • Pinceaux d’aquarelle N°16 de la marque Raphaël – petit gris pur
        J’ai mes pinceaux depuis longtemps mais si vous souhaitez protéger les petits gris, il existe maintenant de très bonnes imitations qui peignent « presque » pareil wink
      • Papier: j’ai testé un nouveau papier, le Bamboo de la marque Hahnemühle 265 gr 90% de fibres de bambou et
        10% coton, sans acide. Surprenant ! Il accroche beaucoup sous le pinceau et le rendu est un peu brut. Je pense
        qu’il n’ai pas très adapté aux purs aquarellistes en revanche il est sûrement très intéressant pour les techniques mixtes de par sa bonne tenue. A tester…
      Carnet de voyage – Confluence

      Carnet de voyage – Confluence

      Dans la série « carnet de voyage » je vous propose de dessiner l’incroyable musée des Confluences à Lyon. Conçu par l’agence Coop Himmelb(l)au, son architecture peut vite devenir un casse-tête pour les dessinateurs !

      Pas de panique, je vais vous guider…

      Comme dans tous les dessins, le temps d’observation est essentiel avant de poser le crayon sur le papier. Il est important se s’imprégner du sujet, le laisser venir à vous et être attentif à ce qu’il nous inspire.

      Pour ce sujet le temps d’observation se porte aussi sur l’architecture : sa forme allongée prend naissance sur la droite avec un bloc vitré ancré au sol puis s’effile sur la gauche en se détachant du sol. Des piliers portent la structure qui s’élève.
      Personnellement, avec ses couleurs aux reflets bleutés il me fait penser à une créature sortant des eaux du fleuve, le regard porté en direction de la mer…

      J’ai choisi de vous présenter deux interprétations différentes :

      La première est plus réaliste et détaillée. Puis, forte de mes observations poussées pour le premier dessin, et après un tas de petites esquisses, j’ai eu envie de travailler une deuxième version beaucoup plus rapide et lâchée à l’aquarelle.

      Voici comment j’ai procédé pour ce premier dessin :

      Ici pas de crayon à papier, le dessin est directement monté au feutre. Je vous conseille d’utiliser un feutre très fin et de ne pas appuyer pour les premières lignes de montage. Elles viendront ensuite se fondre dans le dessin final.

      Si vous manquez encore d’assurance, prenez le crayon au démarrage, le feutre viendra après 😉

      Christelle

      J’ai d’abord posé la ligne de sol et celle de la colline. Si vous zoomez en haut de la colline, vous verrez peut-être le trait de montage, très fin et « mangé » par l’aquarelle.

      Le musée : J’ai posé la forme principale du musée et petit à petit, les traits de structure et pour finir les détails sur les ouvertures et verrière. Une fois la structure dessinée, j’ai ensuite posé toutes les ombres avec des petites hachures.

      L’environnement : N’oubliez pas votre centre d’intérêt et la manière dont vous souhaitez retranscrire votre sujet. Il n’est pas utile de tout noter. Ici, j’ai sélectionné ce que je souhaitais conserver dans le dessin : la colline, le pont à gauche et le fleuve. Le pont et la route sur la droite ont été suggérés et enfin j’ai supprimé tout le reste : les bâtiments sur la colline, les péniches et les branches de l’arbre en premier plan.

      La couleur : j’ai commencé par le ciel. Pour obtenir cet effet dilué avec des petites tâches, il faut travailler sur papier mouillé en déposant de l’eau sur toute la zone de ciel puis ensuite la couleur. J’ai ensuite traité la colline en démarrant avec les teintes les plus claires jusqu’aux plus foncées puis le fleuve en prenant soin de toujours poser des traits horizontaux. Afin de créer un contraste et d’attirer l’œil sur le musée, je l’ai laissé plus clair ainsi que les reflets (voir même en laissant le blanc du papier).

      La présentation avec le cadre bien rectangle est obtenue en posant un scotch papier avant de démarrer, à retirer une fois l’aquarelle sèche.

      Pour finir, un trait de feutre noir plus épais vient cerner l’ensemble.

      Vous pouvez tester avec vos propres couleurs, rose, orange… tout est permis !!

      A vos crayons !!

      À savoir : un dessin épuré n’est toujours facile à peindre. Parfois, la difficulté est dans le « non dessiné » ou le « non peint » en effet moins on dessine de chose sur le papier, plus il sera important de faire les bons choix sur ce que l’on va garder…

      Voici comment j’ai procédé pour ce deuxième dessin :

      Comme on ne peut pas éclaircir une aquarelle, j’ai démarré avec un violet très clair en posant tout d’abord la ligne d’horizon puis une vague tâche représentant le musée et les premiers reflets dans l’eau.

      • Ensuite, j’ai réalisé un travail en négatif.
        C’est-à-dire qu’il faut poser une couleur moyenne tout autour et dessous le bâtiment pour faire ressortir sa forme. La difficulté est de garder les piliers en violet clair pour décrocher le bâtiment de son environnement.
      • J’ai ensuite peint le feuillage en premier plan.
        Il permet de ramener l’œil dans le tableau et sur le sujet principal.
      • Puis un peu de bleu dans l’eau en réservant toute une partie plus claire pour illustrer les reflets du musée.
      • Avec un violet foncé, je suis venue appuyer la colline et les reflets du premier plan, le tout créant un rythme horizontal et plutôt apaisant.
      • En dernier lieu, quelques traits fins et tâches sur le musée pour redessiner ses lignes.

      À vos crayons !!

      Carnet de voyage – Sur la route de Lus

      Carnet de voyage – Sur la route de Lus

      L’activité « carnet de voyage » sert à réaliser des dessins rapides en rajoutant une émotion, une intention, une volonté de faire ressortir un aspect particulier de la scène ou du personnage rencontré. Nous faisons régulièrement ce type d’activité avec les élèves et les stagiaires de la section peinture.

      Cet article est le premier d’une série dans laquelle je vais partager avec vous ce type de création.

      Pour mieux comprendre le principe je vais vous raconter comment ça se passe : J’ai l’habitude de me rendre régulièrement à Sisteron.  Je trouve  cette route départementale un peu paumée,  vraiment très belle. C’est un cadre dans lequel on se projette facilement en vacances… avec des paysages variés, apaisants, relaxants. J’ai voulu « fixer cette sensation » en dessinant la scène dans mon carnet de voyage.
      Sur la route de Lus la Croix Haute
      Pour réaliser ce dessin, j’ai du prendre une photo depuis la voiture parce que là ça allait vraiment trop vite ! Bon c’est un peu de la triche, mais j’assume et surtout n’hésitez pas à faire pareil…
      J’ai commencé par la construction générale de la perspective au petit feutre noir, avec les grandes lignes que l’on voit au premier coup d’œil : Les barrières, la voie ferrée, les arbres et la montagne. Au premier plan : tout est plus gros. Et au fond, tout est plus petit. Ensuite j’ai posé les valeurs, c’est à dire que j’ai « hachuré » les parties les plus sombres de la scène. Enfin j’ai dessiné les détails, comme les boulons sur la barrière, les graviers, les herbes… La couleur est arrivée après ce travail avec des petites touches d’aquarelle pour illuminer l’ensemble. J’aime beaucoup les dessins en noir et blanc mais c’est tellement plus sympa de retranscrire une ambiance avec de la couleur, non ?

      Matériel utilisé

      – Petit feutre noir PITT de Faber-Castel, pointe F et surtout résistant à l’eau. (J’utilise aussi la marque Staedtler avec un petit assortiment de 4 feutres rangés dans une boîte dure très pratique !) -Aquarelle Extra-Fine de Winsor et Newton
      • Jaune de Cadmium
      • Bleu de Cobalt et un peu d’Outremer
      • Gris de Payne
      • Terre de sienne brulée (Les verts se font en mélangeant les couleurs )
      Pinceau d’aquarelle de taille moyenne. NB : la qualité du pinceau est primordial même pour les petits dessins, oubliez les pinceaux chipés à vos enfants qui vont laisser autant de poils que de peinture sur le papier… Très énervant !Papier : un carnet à dessin de la collection Les petits carnets du Palais 160g, avec une trame papier vergé ce qui fait ressortir les petites rayures que l’on voit dans le ciel
      • Inconvénient: le papier de 160g gondole un peu il faudrait un grammage plus élevé 200g ou mieux encore 300g pour éviter ce désagrément
      • Avantages: beaucoup plus de feuilles dans votre bloc ce qui n’est pas négligeable quand on voyage 😉
      Si cette activité vous plait, amusez vous et partagez les créations de votre carnet de voyage dans les commentaires ! Christelle